Le moyen le plus abordable pour utiliser ce type de transport est probablement de se procurer un ‘’kit’’ de moteur avec contrôleur et batterie. Ceci est surtout vrai si vous avez déjà en main un vieux vélo (idéalement de montagne pour des raisons de robustesse du cadre).

Plusieurs types de motorisation sont disponibles dont le moteur avec engrenage monté sur le pédalier, le moteur-roue avec engrenage et le moteur-roue sans engrenage. Chacun de ces types comportent des avantages et inconvénients. En tenant compte d’un usage sur route et d’une topologie de terrain avec pentes relativement faibles et aussi pour le niveau de fiabilité maximal, mon choix s’est arrêté sur un moteur-roue sans engrenage (le même que dans beaucoup de voitures électriques).

Le choix de la batterie doit aussi répondre à certains critères. Les compositions chimiques disponibles actuellement sont l’acide-plomb, le lithium-ion, le lifepo4 et le lithium-manganèse. Pour des raisons de durée de vie (nombre de cycles de recharges), de densité énergétique (volume réduit) et de sécurité (aucun risque d’explosion), mon choix s’est arrêté sur le lifepo4.

La capacité de la batterie doit aussi être adaptée en fonction des distances à parcourir et du niveau d’assistance prévu. L’espace disponible sur un vélo est relativement limité et le choix pour une capacité trop grande pour les besoins se traduira par une facture inutilement trop élevée et un vélo en sur-poids et mal équilibré (centre de gravité trop haut). Au contraire, si la capacité est trop faible, le recours à l’utilisation aux pédales sera souvent nécessaire.

Voici un lien vers une calculateur de capacité:

 http://www.electricbikerange.info/Electric_bike_range.html

http://cyclurba.fr/velo-electrique_calcul_autonomie.php

Dans mon cas, je demeure à environ 25 km du bureau. Si je veux être capable de faire cette distance aller-retour sans devoir recharger (50 km), j’ai calculé qu’il me faudrait une capacité d’environ 1kWh. Comme dans le cas de tout type de véhicules, l’efficacité (consommation/distance) et très dépendante des conditions d’utilisation (dénivelé, poids du conducteur, vitesse,  etc).

La puissance légale d’un vélo électrique au Québec est de 500W et la vitesse ne doit pas dépasser 32km/heure (sans pédaler). Pour des performances acceptables, il est conseillé de ne pas aller plus bas de cette limite légale sinon les pentes relativement abruptes nécessiterons un minimum de d’effort humain. L’idéal est d’utiliser un moteur de 500W fonctionnant à 48V (36V est le minimum recommandé) qui permet de diminuer le courant et ainsi augmenter l’efficacité.

Il est possible de choisir un moteur-roue posé sur la roue avant (plus simple d’installation) ou sur la roue arrière (meilleur comportement routier). Pour différentes raisons techniques, mon choix s’est arrêté sur une roue à propulsion (arrière)

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